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F.D. Research Sciences

26 octobre 2009

PLAIDOYER POUR UNE AMELIORATION DES METHODES DE PRESENTATION ET D'INFORMATION GRACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES

PLAIDOYER POUR UNE AMELIORATION DES METHODES DE PRESENTATION ET D INFORMATION  GRACE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES

On entend souvent des critiques quant aux méthodes d’enseignement et de formation dans une multitude de domaines, non seulement en sciences exactes, mais aussi en sciences humaines. Cela concerne notamment la qualité de présentation des ouvrages et manuels de découverte d’une matière et d’apprentissage, certes améliorés ces dernières années, mais où il reste encore beaucoup à faire. La présentation sur ordinateur de contenu textuel reste encore rudimentaire par rapport à l'éventail des possibilités offertes (théoriquement) par les nouvelles technologies.

 A ce propos, voici quelques points de critique récurrents : 

  1. L’exhaustivité du contenu reste souvent très relative (seuls quelques dictionnaires ou encyclopédies de références peuvent être qualifiés de vraiment exhaustifs, mais souvent de taille et poids conséquents). En dépit du nombre de pages parfois impressionnant, un grand nombre d’ouvrages contient souvent des textes peu utiles et redondants dans un style peu concis                    
  2.  L’absence de mots-clés surlignés ou visualisables en couleur, format d’écriture et taille différente                                                                                                                           
  3. La rareté de livres en arborescences, organigrammes et signalétiques ayant pour vocation d’englober la plupart des questions les plus fréquentes et ce de la manière la plus exhaustive possible, voire avec des textes réduits à des messages télégraphiques concis

Hormis les connaissances et capacités rédactionnelles de chacun et le temps que l’on peut y consacrer, les outils techniques rédactionnels efficients vulgarisés et conviviaux d’utilisation n’existent pas encore.  Cela paraît d’autant plus dommage, que les tableurs de récente édition notamment, outils de travail précieux en la matière, contiennent les prémisses de ce qui pourrait enfin devenir vraiment convivial, mais que leurs concepteurs n’ont pas mené jusqu’au bout la logique de leur fonctionnement.

Or afin d’améliorer de manière significative la qualité, la rapidité et l’efficience de la transmission du savoir par des ouvrages rénovés en général, il nous faudra à terme résoudre les points suivants et disposer de fonctionnalités informatiques décrites plus loin. 

Suggestions pour remédier aux déficits précédents

  1.   Harmoniser la terminologie de lexiques, dictionnaires, banques de données informatiques autour de mots-clés et catégories, pour faciliter les recherches par mot clé et catégorie                 
  2. Développer des systèmes de saisie clavier et des lexiques par racines, suffixes et déclinaisons des mots                                                                                                                                                                       
  3. Développer des échelles de valeur/ signification/sens entre divers mots/concepts adossés à un code valeur/classification pour les ordonner les uns par rapport aux autres entre synonymes tout d’abord adossables à une valeur positive, puis d’antonymes, auxquels on peut y attribuer une valeur négative  – Un grand nombre d’adjectifs, d’adverbes, verbes se prêtent à ce type d’ordonnancement en fonction du temps, de l’espace, de l’intensité.                                                                         
  4.  Permettre la traduction automatisée de ces lexiques et échelles de signification                            
  5. Développer une fonctionnalité pour transformer un texte en un texte abrégé/télégraphique ou inversement à partir de phrases écrites en abrégé ou style télégraphique resynthétiser un texte correctement orthographié avec la grammaire correspondante                                                        
  6. Idéalement – ce qui n’est pas possible avec les tableurs vulgarisés actuels – généraliser un système de présentation sous forme de toiles ‘neuronales’ sous forme de galaxies, autour de concepts. Chaque concept pourrait par un système de recherche être relié automatiquement visuellement à une autre liste ou séquence d’une autre toile ‘neuronale’, voire à une échelle de valeur précédemment décrite,  elle-même aussi disponible et enregistrée en mode tableur – Pour visualiser, il suffirait de zoner les listes du tableur concerné pour les faire apparaître sous une forme ‘neuronale’ voire en échelle de valeurs.                                                                                                                                                                                                                                                          Or les ‘matrices’, les ‘radars’ et ‘hiérarchies’ des systèmes de tableurs popularisés en mi-2009 ne permettent qu’assez difficilement de réaliser des bouts de toiles peu flexibles, non connectables avec d’autres, autour de volets de textes non compatibles ou non reconvertissables en listes de tableurs excels par exemple                                                                                          
  7. Ces définitions, lexiques et échelles de sens seraient utilisables en mode tableur permettant à un grand nombre de personnes de développer leurs propres lexiques et toiles neuronales  connectables éventuellement à de vastes toiles du net (comme pour les blogs) après décision et/ou modification éventuelle par leurs administrateurs

Si on veut aller plus loin

  1. -       Développer des systèmes de Voicing facilement disponibles dans d’autres langues que l’Anglais         
  2. -       Généraliser le grand écran tactile et combiner son utilisation avec un système de commande vocale en langage le moins technique possible pour manœuvrer les présentations tableurs décrites précédemment le plus naturellement possible, le reste étant ajusté automatiquement à l’écran
  3. -       Améliorer les systèmes de dictée actuelle en plusieurs langues
  4. -       Développer des systèmes pour scanner plus intelligemment, à savoir une meilleure reconnaissance des caractères, puis possibilité d’identification de matrices, hiérarchies ou toiles  sur un graphique et de sa conversion en mode tableur avec tableau comme précédemment décrit

 

Pour conclure, tout cela contribuerait certainement au développement de quantité d’ouvrages papier nouveaux, à un développement de nouveaux sites web en "toiles neuronales" attirant de nouveaux consommateurs développeurs du web, au développement d'encyclopédies électroniques vraiment innovantes. L'administration, les entreprises, l'enseignement et les activité de création et de recherche en seraient les premiers bénéficiaires. Enfin si on allait plus loin dans la convergence des systèmes informatiques, cela rendrait l'utilisation enfin conviviale et améliorerait sensiblement l'accessibilité pour les handicapés (et pas seulement) des ordinateurs.

( Sauf droits d'auteur concernant le logiciel et le gestionnaire du blog, je n'oppose pour ma part quant au contenu de cette page aucun copyright)

F.D.

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